Dans les années 1968-70 réalise des importants travaux de restauration des peintures et bois sculptés dorés
au Palais de Radziwill à Nieborow et pour le Musée de la vieille ville de Varsovie en Pologne.
A partir de 1970 il travaille comme assistant de Hans Hartung (École de Paris, grand prix de Biennale à Venise
en 1960) et participe à l’entretien de sa collection personnelle de peintures, ainsi que pour la «Galerie de France»
à Paris. Hans Hartung dédicace «A mon cher André, ange-sauveur de mes toiles» le catalogue «Grand formats
1971-84». Leur collaboration dure jusqu’à la mort de Hans Hartung en 1989.
A partir de 1974 il travaille comme restaurateur de peintures auprès de Service de Restauration
et Conservation de l’Inspection Général des Musées Classés et Contrôlés au Louvre, Palais de Tokyo, Manufacture des Gobelins et aux ateliers de Versailles et sporadiquement pour les Monuments Historiques. Il exerce sa profession de restaurateur de peintures pour les galeries et collectionneurs parisiens. Spécialisé dans les grands formats du 19e siècle, il restaure également les œuvres d’artistes comme : Tintoretto, Annibale Carracci, Francisco Pacheco, Peter Paul Rubens, Claude Vignon, Cornelis de Heem, Michel-François Dandré-Bardon Francisco Goya, Dominique Ingres, Gustave Courbet, Gustave Doré, Claude Monet, Paul Gauguin, Henri Martin, Henri Matisse, Amedeo Modigliani, Max Ernst, Joan Miró, Antoni Tàpies, Anselm Kiefer et autres.
Dans les années 1980-86 il enseigne la conservation-restauration à l’Institut français de restauration des œuvres d'art (IFROA) à Paris, entre 1987 et 1992 il crée et dirige l’École privée d’Art et Conservation Restauration
de peintures (EACR) à Paris. Dans les années 90 il enseigne à l’Universités de Bordeaux, Montpellier, à l’École
des Beaux-Arts à Clermont-Ferrand. En 1982 il crée et dirige pendant dix ans la Fédération Nationale des Artistes Restaurateurs des Œuvres d'Art (FNAROA) et édite le premier périodique français sur la conservation-restauration des œuvres d’art («Conservation-Restauration» Paris 1984–92). Sylvie Santini, journaliste à «Paris Match» et auteur du livre «Les réparateurs du passé» (Edition Balland, Paris 1983) le nomme une «sorte de Danton polonais
de la restauration française».
Un nom impossible (qui ne se prononce d’ailleurs pas comme il s’écrit) et un personnage déroutant, ce Mielniczek, sorte de Danton polonais de la restauration française, trouble-fête de la belle autosatisfaction officielle et néanmoins indispensable éminence grise des restaurations nationales. (...) En haut lieu, il agace. A force de claironner, toutes moustaches dressées, ce que tout le monde se contente de penser : que la France a cinquante ans de retard, qu’elle s’attache, pour le rentoilage notamment, à des traditions anachroniques, que la science et la pratique sont trop dissociées, que la profession manque d’homogénéité et de réel statut à force de coteries, etc., etc. Bref, une remise en question radicale, autorisée par de prestigieux antécédents (la section restauration des Beaux-Arts de Varsovie, notamment, sous Marconi), et illustrée par un sens très pointilleux du vocabulaire. (…) K.Najac, S.Santini "Les réparateurs du passé" Edition Balland, Paris 1983